Formation de l'asbl Cenforgil à Bruxelles

Formation de l'asbl Cenforgil à Bruxelles, pour l'obtention du Brevet supérieur de sauvetage aquatique avec Nicolas Van Dievoet ... Simon et Damien de l'asbl LFBS

Internet - lfbs



 Chapitre 1 - Le système nerveux

La cellule de Schwann

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_de_Schwann

 La synapse

La synapse chimique

La synapse chimique est la plus fréquente des synapses du système nerveux. Ce type de synapse transmet le signal nerveux d'un neurone à un autre en utilisant un neurotransmetteur qui est émis par le neurone afférent, diffuse dans la fente synaptique et se lie aux récepteurs postsynaptiques.


 Synapse diag1.svg

Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)
  1. Mitochondrie
  2. Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
  3. Autorécepteur
  4. Fente synaptique avec neurotransmetteur libéré (ex : sérotonine ou dopamine)
  5. Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
  6. Canal calcium
  7. Exocytose d'une vésicule
  8. Neurotransmetteur recapturé





http://fr.wikipedia.org/wiki/Synapse


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Neurons_big1.jpg


















Potentiel de repos de la membrane cellulaire

 http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/potentiel-de-repos-de-la-membrane-cellulaire-3797.html 

 

Système nerveux central

 Le système nerveux central (ou névraxe) est la partie du système nerveux située dans la boite crânienne et la colonne vertébrale. Il se compose de tissu nerveux (neurones), glial et vasculaire. Il est entouré par les méninges

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_nerveux_central

 

Système nerveux périphérique

Le système nerveux périphérique (SNP) est la partie du système nerveux formée de ganglions et de nerfs qui fait circuler l'information entre les organes et le système nerveux central (SNC) et réalise les commandes motrices de ce dernier. Il comprend le système nerveux somatique et le système nerveux autonome. Une affection de celui-ci provoque chez le malade un syndrome neurogène périphérique.

Système nerveux somatique

Il reçoit des fibres sensorielles de la peau, des muscles et des articulations et regroupe les fibres motrices primaires des muscles. Il permet d'interagir avec le monde extérieur en participant à l'équilibre et la motricité. Pour cela l'innervation somatique commande le tonus et la contraction des muscles du squelette

Système nerveux autonome ou végétatif

Le système nerveux autonome dirige les fonctions organiques internes, comme la nutrition et l'homéostasie. Il ne fait pas partie en général du volontaire et se distingue du système somatique qui concerne les relations au monde extérieur.
Il innerve essentiellement les organes internes : les neurones sensoriels de ce système transportent les informations des fonctions viscérales au système nerveux central et les moto-neurones innervent les muscles lisses des viscères, à une exception près, le muscle cardiaque, muscle strié et non lisse qui ne dépend pas du système nerveux végétatif.
Il comprend deux sous-systèmes :

Hypophyse

 

  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypophyse 

 

Tronc cérébral

 

 

Fichier:Gray682.png

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Tronc_c%C3%A9r%C3%A9bral

 

Moelle épinière

 

 

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Moelle_%C3%A9pini%C3%A8re

 

Système nerveux périphérique

 

LE SYSTÈME NERVEUX SYMPATHIQUE

Son activation prépare l'organisme à l'activité physique ou intellectuelle. Devant un stress important, c'est lui qui orchestre la réponse de fuite ou de lutte. Il dilate les bronches, accélère l'activité cardiaque et respiratoire, dilate les pupilles, augmente la sécrétion de la sueur et de la tension artérielle, mais diminue l'activité digestive. Il est associé à l'activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l'adrénaline.
LE SYSTÈME NERVEUX PARASYMPATHIQUE
Son activation amène un ralentissement général des fonctions de l'organisme afin de conserver l'énergie. Ce qui était augmenté, dilaté ou accéléré par le système sympathique est ici diminué, contracté et ralenti. Il n'y a que la fonction digestive et l'appétit sexuel qui sont favorisés par le système parasympathique. Ce dernier est associé à un neurotransmetteur : l'acétylcholine.
Le système nerveux autonome est directement lié au tronc cérébral où se situe notre subconscient et au centre émotionnel du cerveau. Ceci permet au système nerveux autonome de réagir rapidement et efficacement et à notre corps de s'adapter. Lors d'une situation inhabituelle, le système sympathique dominera. Il visera à permettre au corps de prendre la fuite, donc tous les organes doivent être actifs, en éveil : les glandes surrénales par exemple, produisent plus d'adrénaline, les pupilles se dilatent, les muscles deviennent actifs, le coeur et les poumons sont mieux irrigués... En général, ce processus est bref et le système parasympathique réussit à tout normaliser : la production de salive et d'enzymes digestifs reprend et le chyme présent dans l'estomac et les intestins est à nouveau mis en mouvement par l'action péristaltique. Il est évident que le système nerveux se dérègle si le système sympathique est trop souvent sollicité.
Et la respiration dans tout cela? Nous le savons, notre respiration est influencée par ce que l'on est, vit, fait, ressent, anticipe... : stress, exercices, émotions... et notre respiration peut avoir une influence sur nos systèmes sympathique et parasympathique.
 

 

 http://bua.mabulle.com/index.php/2007/09/04/85433-bua18_systeme-nerveux-vegetatif-ou-autonome-systemes-nerveux-sympathique-et-parasympathique

Système nerveux sympathique
La montée d'adrénaline est une conséquence de l'affolement du système nerveux sympathique, qui brise l'équilibre et devient dominant. Le système nerveux sympathique, qui accélère le fonctionnement des organes, va donc prendre l'ascendant sur celui qui les ralentit, le système nerveux parasympathique. Donc, les pupilles se dilatent, on devient très pale, notre rythme cardiaque et notre pression artérielle augmentent considérablement.
Un peu d'adrénaline ou de noradrénaline dans le cerveau est utile : cela crée l'état d'alerte, augmentant l'attention, la vigilance.
L'état d'alerte permet de se concentrer sur la source de stress : au départ, c'est une réaction utile, tous les moyens intellectuels sont concentrés sur la résolution du problème en question. Mais... cela peut aussi se traduire par un ruminement incessant des griefs, des craintes, des problèmes : on ne voit plus que le stress, ce qui le renforce.
Si la production de ces substances est répétée, la personne est constamment sur le qui-vive. Au moment de dormir, la personne ne peut trouver le sommeil, elle se tourne et se retourne en vain : c'est l'insomnie. Après plusieurs nuits de mauvais sommeil, la personne commence à traîner une fatigue chronique, provoquant une diminution de sa concentration et une diminution de sa capacité de récupération.
Ainsi, si un peu de ces substances permet d'avoir une activité intellectuelle plus rapide, plus efficace, un excès engendre de la confusion : les idées se bousculent sans ordre ce qui, associé à la baisse de concentration, explique le nombre d'erreurs que peuvent faire certaines personnes stressées.
On observe également souvent une hypersensibilité chez les personnes stressées, un rien les fait réagir. Pourquoi ? À la suite d'un stress incontrôlable, la quantité de noradrénaline produite est très importante, et bouleverse les cellules cérébrales. Dès lors, le moindre stress, qui induit une production de noradrénaline en faible quantité, provoque les mêmes effets qu'une « inondation » de noradrénaline. Ainsi, tout devient stressant.
Enfin, il peut y avoir un épuisement des cellules nerveuses fabriquant la noradrénaline. C'est alors la déprime, on croit qu'on ne s'en sortira jamais, qu'il n'y a rien à faire. Ces croyances vont faire basculer l'organisme de la réaction d'urgence à la réaction d'adaptation.
Ouf! Peut-on y faire quelque chose? Certainement!
Système nerveux parasympathique
Vous avez sûrement déjà entendu cette phrase quand quelqu'un est stressé ou l'avez-vous dites : «Calme-toi, respire par le nez!» Sans le savoir ou sans en être conscient, nous prenons une grande inspiration et nous expirons profondément... cela semble suffisant pour retrouver rapidement notre calme.
En effet, quand notre inspiration et notre expiration sont lentes et profondes (respiration abdominale), cela active le système nerveux parasympathique, ce qui permet de libérer des endorphines (courtes chaînes d'acides aminés); on les qualifie «d'opioïdes» car ils ont une action similaire à celle de l'opium et de la morphine. Les endorphines semblent avoir pour fonction de donner une euphorie, un oubli de la douleur qui permet de se surpasser soi-même.
Quand le système nerveux parasympathique est dominant, au pire, cela nous rend plus insensible aux agressions et tentations extérieures et au mieux, cela bloque les effets négatifs du système sympathique.
C'est la porte d'entrée de la méditation et de tous les états transcendantaux. Peur, colère et désirs inutiles s'évanouissent sous la douceur de ce souffle. Donc, en pratiquant la respiration abdominale ou complète, c'est un moyen, parmi d'autres, de se débarrasser du stress... et ça ne coûte rien. Il suffit d'être discipliné, tenace et décider d'être conscient de notre respiration.
En conclusion...
Quand on est stressé, souvent, on bloque notre respiration. Notre respiration est rapide et superficielle voire même hyperventilée, un déséquilibre au niveau de la composition du sang (manque de CO2) entraîne une alcalinisation du métabolisme corporel. Un métabolisme trop alcalin apporte une augmentation du calcium dans les muscles et les nerfs, ceux-ci deviennent hyperactifs : muscles tendus. Une surexcitation nerveuse entraîne des actions hâtives, de l'hyperactivité...etc.
Si nous respirons avec le diaphragme, d'une respiration ample et profonde (respiration abdominale), la quantité de dioxyde de carbone et de dioxygène contenus dans le sang correspond exactement aux besoins de l'organisme. En particulier, l'acidité du sang retrouve sa valeur normale, ce qui permet de détendre les muscles. (pH équilibré)
En donnant à notre corps l'ordre de respirer tranquillement, nous « désamorçons » le système sympathique. Par conséquent, nous agissons sur les poumons et cela se répercute sur tout l'organisme : les muscles, le coeur, le tube digestif, etc. Les poumons sont capables d'inactiver 90 % de la noradrénaline en une respiration : il est vraisemblable que le travail sur la respiration peut aussi agir par ce biais.
La respiration abdominale libère des endorphines, il y a aussi : l'exercice, le plaisir, l'amour, le rire qui jouent ce rôle! Elles ont le pouvoir d'atténuer la douleur, quasiment comme une morphine naturelle. Elles engendrent également une importante réduction du stress et provoquent le sommeil.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’appareil respiratoire

L'appareil respiratoire a pour rôle de fournir de l'oxygène au sang et d'expulser du corps des déchets gazeux, constitués principalement par le dioxyde de carbone. Les structures supérieures de l'appareil respiratoire sont associées aux organes sensoriels de l'odorat et du goût (dans la cavité nasale et dans la bouche) et à l'appareil digestif (de la cavité buccale au pharynx). 


 L'appareil respiratoire

 Le rythme cardiaque

Le rythme cardiaque est - au sens médical du terme - le mécanisme électrophysiologique à l’origine de la contraction des ventricules. Définir le rythme est le préambule à toute interprétation de l’ECG.
Dans le sens commun, le rythme (fréquence) est le nombre de battements cardiaques (pulsations) par unité de temps (généralement la minute).
Un synonyme usuel est le pouls, bien que ce dernier terme désigne plus précisément la perception au toucher de l'artère battante, permettant, certes d'évaluer les battements cardiaques, mais apportant également d'autres renseignements (cf article pouls).
Chez l'adulte en bonne santé, au repos, le pouls se situe entre 50 (sportif pratiquant l'endurance) et 80 pulsations par minute. Pendant un effort, la fréquence cardiaque maximale théorique est de 220 moins l'âge (exemple : 180 à 40 ans).
Plusieurs conditions peuvent faire accélérer ou ralentir le rythme cardiaque. Sa mesure est un outil diagnostique très important.


La circulation sanguine
 

Veines et artères[modifier]

Le cœur doit maintenir un débit sanguin continu au sein de l’appareil circulatoire. Ce dernier doit assurer à tous les tissus de l’organisme un apport continu de dioxygène et de nutriments, mais également se charger de l’élimination du dioxyde de carbone et de tous les déchets. Ce système est composé de veines et d’artères, chacune remplissant des rôles différents. On distingue la circulation systémique (grande circulation), dont le rôle est de recharger les muscles et organes en dioxygène et en nutriments et la circulation pulmonaire (petite circulation) dont le rôle est d'assurer la ré-oxygénation du sang par les poumons et l'élimination par ceux-ci du dioxyde de carbone.
Par définition, une artère est un vaisseau contenant le sang allant du cœur aux tissus alors qu'une veine est un vaisseau contenant le sang allant des tissus vers le cœur. Par conséquent, dans la circulation systémique, les artères apportent du sang oxygéné aux tissus et les veines ramènent du sang appauvri en oxygène vers le cœur. Dans la circulation pulmonaire, le sang appauvri en oxygène est amené aux poumons par les artères pulmonaires, il y est oxygéné, puis il retourne au cœur par les veines pulmonaires. Dans la circulation pulmonaire, les artères transportent donc du sang pauvre en oxygène et les veines pulmonaires, du sang oxygéné.

 Fichier:Beating Heart axial.gif

Heart numlabels.svg
  1. Atrium droit
  2. Atrium gauche
  3. Veine cave supérieure
  4. Aorte
  5. Artère pulmonaire
  6. Veine pulmonaire
  7. Valve mitrale (atrio-ventriculaire)
  8. Valve aortique
  9. Ventricule gauche
  10. Ventricule droit
  11. Veine cave inférieure
  12. Valve tricuspide (atrio-ventriculaire)
  13. Valve sigmoïde (pulmonaire)

Volume d'éjection systolique

Le volume d’éjection systolique (en abrégé VES) est le volume de sang que le cœur éjecte à chaque contraction (systole).
Il est la plupart du temps exprimé en millilitres (ml). Il dépend d’une multitude de facteurs, notamment de la taille du cœur, de son remplissage, de la force et de la durée de la contraction et de la résistance à l’éjection du sang dans la circulation systémique.
Chez l’homme il est proche de 100 mL (varie entre environ 70ml au repos et 150ml chez le sportif en plein effort). Un entraînement à long terme augmente le VES.


Pression artérielle

 

La pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. On parle aussi de tension artérielle, car cette pression est aussi la force exercée par le sang sur la paroi des artères, elle tend la paroi de l'artère (voir l'article Tension mécanique) ; stricto sensu, la « tension » dans la paroi de l'artère résulte directement de la « pression ».
L'unité internationale de mesure de pression est le pascal (Pa). Toutefois, l'usage fait que la pression artérielle est souvent mesurée en centimètres de mercure (cmHg), parfois en millimètres de mercure (mmHg).
Elle est exprimée par 2 mesures :
  • La pression maximale au moment de la contraction du cœur (systole),
  • La pression minimale au moment du « relâchement » du cœur (diastole).
Si on énonce la tension sous la forme d'un seul chiffre, sans unité, il s'agit alors de la pression artérielle moyenne (PAM) exprimée en mmHg. Celle-ci se calcule de la manière suivante :
PAM = (pression systolique + 2 × pression diastolique) / 3
Note : en langage courant (exemple chez le médecin), la tension est indiquée par deux nombres, correspondant à la pression systolique suivie de la pression diastolique exprimées en cmHg ; exemple « douze/huit » n'est pas 12,8 mais une pression systolique de 12 cmHg et une pression diastolique de 8 cmHg, et sera habituellement affichée sur un appareil de mesure avec les nombres 120 et 80 mmHg.


 Alvéole (anatomie)

 

 Fichier:Bronchial anatomy.jpg

Les alvéoles sont petits avec des parois très minces. Ils ont un rayon de 0,1 mm et une épaisseur de paroi d'environ 0,2 µm.
Les échanges gazeux pulmonaires sont motivés par la diffusion osmotique et ne nécessite pas des ATP ou adénosine triphosphate, alimenté à base d'enzymes de transport. Substances qui passent d'une concentration élevée à une plus faible concentration. Dans les alvéoles, cela signifie que l'oxygène dans les globules rouges aura une plus faible concentration que dans l'air. Inversement, le dioxyde de carbone aura une plus forte concentration dans les globules rouges que dans l'air. Cela entraîne la diffusion de l'oxygène dans le sang, oxygène qui se lie aux molécules des protéines de l'hémoglobine. Ainsi, le dioxyde de carbone peut être expulsé dans l'atmosphère à travers les alvéoles. Bien que le dioxyde de carbone et l'oxygène sont les principales molécules échangées, on trouve aussi de la vapeur d'eau. L'un des dangers de ce processus est que les molécules avec une haute affinité vis-à-vis de l'hémoglobine, tels que le monoxyde de carbone, ont tendance à se lier au globules rouges. Le monoxyde de carbone se diffuse facilement dans les alvéoles des poumons et dans les cellules sanguines. Cela signifie que, si la concentration de monoxyde de carbone est assez élevée, elle entrainera un manque d'oxygène.
Les poumons contiennent environ 300 millions d'alvéoles, chacun enveloppé dans une fine maille de capillaires. Les poumons sont constamment exposés à l'air et à leurs agent pathogènes ainsi que des particules de poussière. L'organisme emploie de nombreux moyens de défense pour protéger les poumons, y compris les petits poils (cils) qui tapissent la trachée et les bronches de façon à soutenir un flux constant de mucus hors des poumons, et qui déclenchent des réflexes tels la toux et les éternuements pour déloger le mucus contaminé avec des particules de poussière ou des micro-organismes. Il existe aussi d'autres systèmes de défenses liés au système immunitaire humain, car les poussière et autres particules ne sont après tout que des antigènes. (Pour plus d'information. sur les méthodes de fonctionnement de ce système, se reporter aux articles liés à l'immunologie.)
La surface totale des alvéoles les unes à côtés des autres est de : 2 x 300 000 000 (nombre total d'alvéoles dans les deux poumons) x 0,125 mm2 (surface totale entre l'air et le sang d'une alvéole) = 75 000 000 mm², soit 75 m².


L'acidose est un trouble de l'équilibre acidobasique.


L'acidose est un trouble de l'équilibre acidobasique, désignant un état pathologique dû à une augmentation de l'acidité du sang, dont le pH devient inférieur à la normale, c'est-à-dire inférieur à 7,35-7,45. Cet état correspond à une concentration élevée en ions hydrogène (H+) dans le sang.
L'acidose correspond à une acidité accrue du plasma sanguin. Généralement on considère qu'il y a acidose quand le pH artériel se situe au-dessous de 7,35 (son opposé, l'alcalose, se produit à un pH supérieur à 7,45). Il faut une analyse gazeuse du sang artériel et d'autres tests pour déterminer les causes principales du phénomène.
À proprement parler, le terme acidémie conviendrait mieux pour décrire l'état d'un pH bas dans le sang, acidose étant réservé à la description des processus causes de cet état. Toutefois la plupart des médecins utilisent les deux mots de façon interchangeable. La distinction peut être pertinente dans le cas où un patient porte en lui des facteurs susceptibles de provoquer aussi bien l'acidose que l'alcalose, et où c'est l'importance relative entre les deux qui détermine si le résultat sera un pH bas ou élevé.
Le taux d'activité cellulaire du métabolisme affecte le pH des liquides dans le corps, mais est affecté en même temps par celui-ci. Chez les mammifères, le pH normal du sang artériel se situe entre 7,35 et 7,50 selon les espèces (ainsi le pH du sang artériel d'un homme en bonne santé varie entre 7,35 et 7,45), les valeurs du pH compatibles avec la vie étant comprise entre 6,8 et 7,8. Un pH du sang artériel (et donc du flux extracellulaire) supérieur ou inférieur à ces chiffres provoque des dommages cellulaires irréversibles (Needham, 2004).
On distingue différents types d'acidose :
L’acidose respiratoire est un trouble de la régulation du pH sanguin. La cause de ce trouble est d'origine respiratoire, on parle d'hypercapnie. L'acidose respiratoire est l'une des deux acidose, l'autre étant l'acidose métabolique[1].
La concentration en CO2 dans le sang augmente; le CO2 dans le sang est alors transformé par réaction chimique CO2 + H2O = H + + HCO3 ce qui entraîne une baisse du pH sanguin. Il devient alors pathologique ( <7,38 ).
Lors de l'acidose respiratoire le patient hyperventile, afin de faire redescendre son taux de CO2 dans le sang. Toutefois, lorsque la cause de l'hypoventilation est liée à une impossibilité quelconque d'hyperventiler, la personne va réguler son pH sanguin en augmentant sa concentration de bicarbonates H2CO3) dans le sang. Cette régulation se fait au niveau des reins (compensation métabolique). Ceux-ci réabsorbent alors plus de bicarbonates ou, ce qui revient au même, l'excrétion de bicarbonate est diminuée.

Hypercapnie

 est un phénomène qui survient lorsque la pression partielle de CO2 dans le sang artériel (PaCO2) normalement voisine de 5,3 kPa ± 0.5 (40 mmHg ± 4) devient trop importante ; on parle alors de surcharge du sang artériel en CO2.

Hypoxie

 

L'hypoxie consiste en une oxygénation insuffisante des tissus.
L'hypoxémie se produit lorsque l'oxygène artériel se situe sous la valeur normale. Une hypoxémie non corrigée peut conduire à une hypoxie.
(Pour revue : Sharp et Bernaudin, 2004 ; Richalet et Herry, Médecine de l'alpinisme et des sport de montagnes (ed Masson)
Hypoxie relative : la déglutition atypique empêche la croissance et le développement normal des voies respiratoires hautes (adolescence, puberté).
En hypoxie importante (plus d'oxygène dans l'avion par exemple), vous disposez entre 20 et 30 seconde avant que votre cerveau ne fonctionne plus.


hypoxémie

L'hypoxémie est la diminution de la quantité d'oxygène transportée dans le sang. La pression partielle en O2 diminue (synonyme généralement d'un mauvais échange entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins).
On parle d'hypoxémie lorsque la pression partielle d'O2 chute en dessous de PaO2 < 60 mm Hg (0.08 bar).
NB : ce terme est différent de l'hypoxie, même si une hypoxémie peut conduire à une hypoxie.




Hémoglobine

 


L'hémoglobine est une protéine de structure quaternaire, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l'organisme humain et chez les autres vertébrés. L'hémoglobine se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges du sang ( 140 à 180 gr/L chez l'homme et 120 à 160 gr/L chez la femme de sang d'hémoglobine ) ce qui leur confère leur couleur rouge. L'hémoglobine humaine est constituée de quatre chaînes identiques deux à deux : deux chaînes α de 141 acides aminés chacune et de deux chaînes β de 146 acides aminés chacune ( ce qui donne un total de 574 acides aminés pour l'hémoglobine ). Chacune de ces chaînes est associée à un groupement prosthétique : l' Hème. Le nom d'hémoglobine provient de deux mots : hème et globine. On la symbolise par « Hb ». Une molécule d'hème est constituée d'un ion fer complexé par une porphyrine.




globule rouge

 

 L'hématie ou érythrocyte (du grec erythro : rouge et kutos : cellule) plus communément appelé globule rouge fait partie des éléments figurés du sang. Chez les mammifères, c'est une cellule dépourvue de noyau (donc incapable de se diviser) dont le cytoplasme est riche en hémoglobine mais pauvre en organites et qui assure le transport des gaz respiratoires dont le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2). Le terme d'anémie s'applique parfois (dans le langage courant en particulier) à une diminution du nombre de globules rouges, mais en réalité elle est définie par une diminution du taux d'hémoglobine (les deux étant souvent simultanées). Le volume relatif des globules rouges ou hématocrite est le volume occupé par les hématies dans un volume donné du sang total.

 globules blancs

    

 

Les leucocytes ou globules blancs sont des cellules du système immunitaire. Elles sont produites dans la moelle osseuse et présentes dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux tissus conjonctifs de l'organisme.
Les adultes en bonne santé possèdent, normalement, entre 4 milliards et 10 milliards de globules blancs par litre de sang.
Le nombre de leucocytes circulant augmente en cas d'infection ou de réaction inflammatoire : on parle alors d'hyperleucocytose. Chez certains patients atteints de leucémie, les globules blancs peuvent se multiplier de manière excessive et, au maximum, provoquer un syndrome de leucostase.


Thrombocyte

 


Un thrombocyte ou plaquette est un élément figuré du sang, formé dans la moelle osseuse, mais qui se fragmente immédiatement en petits éléments. Les thrombocytes ne sont donc en fait pas des cellules complètes mais uniquement de petits fragments dépourvus de noyau.
Leur durée de vie est d'environ 8 à 10 jours. Le lieu de dégradation des thrombocytes est la rate. Elles sont un des composants indispensables à l'hémostase primaire.


Plasma sanguin

 

Le plasma sanguin est le composant liquide du sang, dans lequel les cellules sanguines sont en suspension. Il constitue 55 % du volume total du sang.
Il sert à transporter les cellules sanguines et les hormones à travers le corps. Généralement, nous retrouvons environ de 2750 ml à 3300 ml de plasma dans le corps d'un individu adulte.
L'isolement du plasma est effectué par simple centrifugation ; le liquide jaunâtre que l'on observe après cette opération est le plasma sanguin.
Composé à 91 % d'eau, le plasma sanguin contient une grande variété de solutés. Parmi ces solutés, on trouve :
  1. les solutés minéraux : oligo-éléments et ions dissous. La concentration totale des ions est un facteur important dans le maintien de l'équilibre osmotique du sang. Certains ions ont également un effet tampon qui contribue à maintenir le pH du sang entre 7,35 et 7,45 chez les humains. Les ions sont indispensables à l’excitabilité des membranes des cellules et à l’activité de beaucoup d’enzymes.
    (En mmol/l : Na+: 140 / Cl-: 105 / K+: 5 / PO43-: 4 / Ca2+: 2 / Mg2+: 1 / SO42- : 0,2)
  2. les gaz respiratoires (O2, CO2)
  3. Les solutés organiques.
On peut distinguer deux grandes catégories dans cette classe de soluté.
  • Les protéines plasmatiques (60 à 80 g/l) : ensemble, elles ont un effet tampon qui contribue à maintenir le pH, à équilibrer la pression osmotique et oncotique et à conférer au sang sa viscosité (consistance).
    Les divers types de protéines plasmatiques possèdent également des fonctions spécifiques.

 Osmose

 

L'osmose est un phénomène de diffusion de la matière mis en évidence lorsque des molécules d'eau (de solvant de façon générale) traversent une membrane semi-perméable qui sépare deux liquides dont les concentrations en produits dissous sont différentes. La différence de concentration provoque une différence de pression osmotique qui engendre un déplacement du solvant à travers la membrane.

Une différence de pression hydrostatique entre les deux liquides provoque un mouvement du solvant en sens inverse, jusqu'à ce que la pression osmotique soit aussi élevée que la pression hydrostatique. C'est le phénomène d´osmose inverse.
Cette notion a permis de mieux comprendre le comportement des solutions aqueuses en chimie, à la fin du XIXe siècle ; mais elle est aussi particulièrement utile en physiologie et en biologie cellulaire pour expliquer les échanges chimiques au sein des organismes vivants.


Diffusion de la matière

 La diffusion désigne la tendance naturelle d'un système à rendre homogènes les concentrationsphénomène de transport irréversible qui se traduit par la migration d'espèces chimiques dans un milieu. Sous l'effet de l'agitation thermique on observe un déplacement des constituants des zones de forte concentration vers celles de faible concentration. D'un point de vue phénoménologique, et au premier ordre, ce phénomène est régi par une loi de Fick.

Hypertonique

 En biologie, un environnement cellulairehypertonique est un environnement ayant une concentration supérieure en solutés à celle du cytoplasme. Dans un environnement hypertonique, l'osmose incite l'eau à quitter la cellule ; le cytoplasme peut ainsi devenir si concentré que la cellule a des difficultés à fonctionner

Hypotonique

En biologie, un environnement cellulaire hypotonique est un environnement ayant une concentration inférieure en solutés au cytoplasme. Dans un environnement hypotonique, l'osmose incite l'eau à entrer dans la cellule. Les plantes flottent dans des environnements hypotoniques. Leurs cellules ont une paroi cellulaire rigide qui les empêche d'éclater. En fait, la pression du cytoplasme sur la paroi cellulaire empêche la plante de perdre sa forme.

Le contraire d'hypotonique est hypertonique ; l'état intermédiaire est appelé isotonique.

Perfusion

La perfusion (du latin perfundere) est le processus physiologique qui permet d'alimenter un organe en composés chimiques (nutriments et oxygène) nécessaires à son métabolisme. Dans un organisme vivant, cet apport est effectué via le sang qui circule depuis les artères vers les vaisseaux capillaires qui irriguent le tissu. La perfusion peut être quantifiée par la mesure du débit sanguin irriguant l'organe en question. Après une ablation chirurgicale, un organe peut être placé sous perfusion artificielle de façon à le maintenir en vie, par exemple en attente d'être transplanté.
Dans le cadre d'un traitement médical, le terme perfusion peut aussi désigner un système de goutte-à-goutte permettant l'administration parentérale de médicaments à un patient. Lorsque ce système est relié à une voie veineuse périphérique ou profonde (voie veineuse centrale), on parle de perfusion intraveineuse. Mais il peut aussi s'agir d'un dispositif sous-cutané, on appelle cela la technique d'hypodermoclyse, ou plus simplement, perfusion sous-cutanée.


Muscle

Les muscles sont une forme contractile des tissus des animaux. Ils forment l'un des quatre types majeurs de tissus, les autres étant le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu nerveux. Ce tissu forme, avec le tissu nerveux, un des seuls tissus excitables contrairement au tissu conjonctif et épithélial. La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps s'il s'agit de muscles squelettiques, ou de mouvoir des substances à l'intérieur du corps s'il s'agit de muscles lisses ou cardiaques.
La science du muscle est la myologie mais cette dernière s'intéresse avant tout au muscle strié squelettique.

 Fichier:Skeletal muscle.jpg

Le corps humain comprend plus de 640 muscles[réf. nécessaire] dont la taille varie selon leur fonction. Ces muscles constituent en moyenne 43% du poids sec du corps[réf. nécessaire].
On distingue les muscles striés et les muscles lisses :
  • Le muscle cardiaque (le cœur) est un cas particulier, car bien que ce muscle soit strié (microscopiquement parlant), il est muni d'un système propre de contractions, sensible aux stimulations hormonales, et il est difficile de le contrôler consciemment.
Les muscles squelettiques et le muscle cardiaque forment ensemble la classe des muscles striés du squelette qui sont dotés de fibres de deux types (la proportion étant variable suivant les muscles, et sous contrôle génétique) :
  • les fibres « lentes » (type I ou « rouges »), plus efficaces en métabolisme aérobie (particulièrement riches en myoglobine et en mitochondries). Ce sont les fibres de l'endurance, elles sont fines et développées lors de la pratique du cyclisme et du VTT entre autres.
  • les fibres « rapides » (type IIB ou « blanches »), plus efficaces en métabolisme anaérobie. Produisant plus de puissance pendant de courtes impulsions, elles sont plus sensibles à la fatigue. Celles-ci sont les plus volumineuses. C'est pourquoi les culturistes ou les sprinters entraînent principalement ces fibres pour augmenter leur volume musculaire.
  • Il existe entre les deux un intermédiaire qui sont les fibres de type IIA ; selon la génétique de la personne et le type de préparation ou encadrement physique de la personne au cours de son développement, ces fibres deviendront de type I ou type II.

 Fichier:Illu muscle tissues.jpg

 

 

Les os

 

Une structure en constante évolution


Les os forment la partie rigide et résistante du squelette humain. Certains sont reliés entre eux par des ligaments et des capsules articulaires qui permettent le mouvement, d’autres sont unis par de courtes fibres peu mobiles, d’autres enfin sont soudés entre eux comme les os du crâne ou du sacrum.


Le squelette
Le squelette humain comporte 206 os, dont :


• 80 pour l’axe tête-cou-tronc
14 pour la face, 8 pour le crâne, 24 vertèbres mobiles, 9 vertèbres soudées pour le sacrum et le coccyx, 24 côtes et un sternum.

• 126 pour les membres
Il pèse environ 20 % du poids du corps, soit 13 à 16 kilos pour un individu moyen.
Il existe dans le corps des os longs, courts, plats ou irréguliers. Le plus petit est le pisiforme du poignet, de la taille d’un petit pois, et le plus long est le fémur qui peut atteindre 60 cm.

Les types d’os
fémur Les os longs
Le fémur comprend comme tous les os longs un fût central, ou diaphyse, et deux extrémités, ou épiphyses, recouvertes de cartilage articulaire.
Autres os longs : clavicule, humérus, radius, cubitus, métacarpiens, phalanges, tibia, péroné (ou fibula), métatarsiens, os des orteils.

Les os plats
os parietal
L’os pariétal, qui occupe la partie haute de la moitié arrière du crâne, possède deux faces parallèles. Il est relié aux os voisins par des sutures élastiques chez l’enfant et des soudures fixes chez l’adulte.
Autres os plats : le frontal, le temporal et l’occipital de la voûte crânienne,
les côtes (malgré leur forme allongée), le sternum, le maxillaire inférieur, l’omoplate.

Les os courts
La rotule et le calcanéum, comme tous les os courts, sont ramassés sur eux- mêmes. La forme des os courts peut être arrondie, pyramidale, ovoïde, cubique ou irrégulière.
rotule calcaneum
Autres os courts : os du poignet, os du cou de pied.

Les os irréguliers
Le sphénoïde, situé à la base du crâne, est l’un des os les plus irréguliers du corps avec ses ailes, ses aiguilles ou apophyses et ses fentes autour d’un corps central plus massif. Certains possèdent des cavités ou sinus.
sphénoïde vertebres
Autres os irréguliers : vertèbres, bassin.

La structure des os 
L’os est une matière vivante qui grandit et qui tout au long de la vie se renouvelle et au besoin se répare.


Structure externe
Dans les os longs :
la diaphyse est un fût d’os compact dont la cavité centrale contient de la moelle rouge chez l’enfant et de la moelle jaune chez l’adulte.
• les épiphyses sont de grosses lames
d’os compact entourant de l’os spongieux empli de moelle rouge ; elles sont recouvertes de cartilage.
•les métaphyses constituent les parties intermédiaires entre épiphyse et diaphyse.
- Les os courts sont une masse d’os compact autour d’os spongieux.
- Les os plats sont formés de deux lames d’os compact entourant une lame d’os spongieux.
- Les os irréguliers associent ces différentes structures.

Structure interne
Un os comporte 6 types différents de tissus :
[1] Le périoste est une membrane fibreuse qui recouvre les os, à l’exception des  articulations.
[2] L’os compact, très dense et uniforme, est composé d’unité élémentaires cylindriques ou ostéons, constitués de lamelles juxtaposées comme dans un rouleau de papier.
[3] L’os spongieux ressemble à une éponge avec ses lamelles osseuses délimitant d’innombrables cavités.
[4] Le cartilage articulaire ou hyalin, qui recouvre les extrémités, apparaît au microscope comme une gelée rigide mais encore élastique.
[5] La moelle osseuse ou moelle rouge occupe toutes les cavités de l’os spongieux, produisant chaque jour 100 à 150 milliards de globules rouges et 1 à 30 milliards de globules blancs.
[6] La moelle jaune, masse graisseuse qui occupe le centre de la diaphyse des os longs chez l’adulte.

Composition chimique
La partie vivante de l’os comprend 1% de protéines qui forment une matrice, des
cellules osseuses ou ostéocytes, des fibres collagènes et les cellules de la moelle. Elle représente un tiers du poids de l’os.
La partie minérale de l’os comprend une grande proportion de phosphate de calcium et un peu de fer, de fluor et d’oligo-éléments minéraux. Elle représente deux tiers du poids des os.

Les fonctions de l’os
L’os assure quatre grandes fonctions :
Le soutien : le squelette sert de point d’ancrage à tous les muscles et organes mous. Il supporte le poids du corps dans toutes les positions.
La protection : le crâne protège le cerveau ; la cage thoracique protège le cœur et les poumons ;  les vertèbres englobent la moelle épinière.
Le stockage : l’os renferme 99 % des réserves de calcium et de phosphore de l’organsime.
La formation des globules rouges et blancs dans la moelle rouge.


Squelette humain

 

Le squelette humain est composé de 206[1] os squelettiques à l'âge adulte supportés et étayés par des ligaments, tendons, muscles, fascias et du cartilage. Le corps est aussi composé de 2 os sésamoïdes mais ne faisant par partie du squelette humain par définition.
Le squelette évolue avec l'âge selon le développement de la structure osseuse. Le fœtus n'a pas encore de squelette solide, celui-ci se formera graduellement durant les neuf mois de gestation. À la naissance, un bébé a plus d'os qu'il n'en aura à l'âge adulte (environ 270). La différence vient de la fusion ultérieure de petits os au niveau du crâne, de la colonne vertébrale et du bassin.
Le rôle du squelette est double. Il constitue à la fois la charpente du corps, sur laquelle les muscles et autres structures pourront se fixer et il assure également une fonction de protection pour certains organes, comme ceux situés dans la cage thoracique (cœur, poumons...) ou le cerveau, protégé par les os du crâne.
Le poids du squelette « sec », c'est-à-dire sans la moelle rouge, est de 4 à 6 kilogrammes en moyenne chez l'homme et de 3 à 4 kilogrammes chez la femme[2]. L'os le plus long du corps est le fémur ; le plus petit est l'étrier qui se situe dans l'oreille moyenne.
La majorité des organes se trouvent à l'extérieur du squelette à l'exception du cerveau qui lui se trouve à l'intérieur du squelette.
Le squelette fait partie du système locomoteur.

 Fichier:Human skeleton front fr.svgFichier:Human skeleton back fr.svg


Appareil locomoteur

L'appareil locomoteur humain se compose du squelette humain, fait d'os attachés aux autres os par des articulations, et de muscles du squelette attachés au squelette par des tendons.
Chez la plupart des animaux à appareil locomoteur solide, la moelle osseuse jaune est utilisée pour stocker de l'énergie pour les muscles et la moelle rouge produit des cellules sanguines dont certaines transportent l'oxygène requis par le corps.

Œdème

Les différents types d'œdèmes[modifier]

Il existe deux types d'œdèmes : les œdèmes blancs et rouges.
Principalement retrouvé dans les cas d'insuffisance cardiaque, ou d'atteinte veineuse, l'œdème blanc est déclive (c'est-à-dire qu'il touche la partie la plus basse du corps, généralement les membres inférieurs), mou et prend le godet (en appuyant sur l'œdème, il se forme une dépression qui persiste quelques instants).
Quant à l'œdème rouge, il est dur, chaud et ne prend pas le godet.

Les causes possibles d'œdème[modifier]

Les pathologies pouvant entraîner un œdème sont multiples :

 

Noyade

Une noyade est une mort par immersion prolongée dans un liquide, généralement de l'eau.
La noyade n'entraine pas nécessairement la pénétration de grande quantité d'eau dans les poumons. La pénétration d'eau, même en infime quantité, dans les voies respiratoires, provoque une apnée réflexe : l'épiglotte se ferme pour protéger les voies respiratoires, empêchant de respirer même lorsque la tête se retrouve hors de l'eau. Par conséquent, l'oxygène disponible dans l'organisme diminue : on parle d'hypoxie.
Les séquelles persistant après la noyade de la victime sont fonction de l'importance de l'hypoxie et de sa durée, mais l'éventuelle présence d'eau dans les poumons cause un œdème pulmonaire traumatique. Cet œdème, ainsi que l'eau ayant pénétré, gênent les échanges gazeux au niveau de la paroi alvéolaire et maintiennent le déficit d'oxygène même si la personne respire spontanément.
Quatre stades de la noyade sont généralement distingués : l'aquastress, la petite hypoxie, la grande hypoxie et la noyade anoxique.

D'après l'OMS, « La noyade est une insuffisance respiratoire résultant de la submersion ou de l’immersion en milieu liquide. » [1

Les différentes étapes de la noyade[modifier]

Lors d'une noyade la victime passe souvent par 4 phases.
  • La 1re phase appelée aquastress : la victime panique, a des gestes désordonnés, et fait ce qu'on appelle « le bouchon » : s'enfoncer dans l'eau puis remonter successivement.
  • La 2e phase, appelée petite hypoxie : la victime commence à être épuisée, elle est toujours à la surface de l'eau, toujours consciente mais elle a déjà inhalé ou bu plusieurs fois de l'eau.
  • La 3e phase, appelée grande hypoxie : la victime ne se maintient plus à la surface, elle est complètement épuisée. Elle a déjà inhalé beaucoup d'eau et elle est de moins en moins consciente.
  • La 4e phase, appelée anoxie : la noyade dure depuis plusieurs minutes. La victime n'est plus consciente, ne respire plus, et ne montre plus de signe d'activité cardiaque.
Les victimes ne passent pas forcément par toutes ces étapes, dans des cas extrêmes d'hydrocution, d'arrêt cardiaque ou autre, l'inconscience, l'absence de respiration et de circulation sont immédiates.

Les causes les plus fréquentes

Les chutes accidentelles à l'eau (piscines privées, etc.), la surestimation de ses capacités (en mer souvent), la sous-estimation des risques sur le lieu de baignade, suite d'un accident syncopal, d'un exercice d'apnée, etc.

 

Prévention du risque

 Apporter une vigilance constante pour les piscines privées, ne pas se surestimer, prévenir un responsable de la sécurité du lieu de baignade lors d'apnées ou bien pour les personnes sujettes à crises de spasmophilie ou d'épilepsie. Nager dans de bonnes conditions (pas de coup de pompe, etc.) ne pas jouer avec les jeunes enfants dans une eau trop profonde. Un nageur solitaire peut prévoir un sucre dans une pochette plastique, pour faire passer une crampe éventuelle.

Hydrocution

Une hydrocution est un arrêt cardio-ventilatoire dû à la différence de température entre un liquide (le plus souvent de l'eau, d'où le préfixe "hydro") et la peau. Un tel choc peut provoquer une perte de connaissance et donc une noyade. Selon les Éditions Larousse, le terme est récent: 1953, et vient de "électrocution"[1] [2], lui-même, terme anglais, fabriqué à partir de "électro-" + le "-cution" de "exécution".[3


Mécanisme[modifier]

Lorsqu'il fait chaud, les vaisseaux sanguins situés sous la peau sont très ouverts (vasodilatation) afin de favoriser la circulation périphérique qui permet d'évacuer la chaleur. Le rythme cardiaque augmente également afin d'accélérer ce refroidissement.
Si l'on entre brutalement dans de l'eau froide, la peau se refroidit très vite, et les vaisseaux vont se contracter rapidement (vasoconstriction).[réf. nécessaire] Ceci fait refluer le sang périphérique vers l'intérieur du corps, et provoque une augmentation de la pression artérielle.
Pour lutter contre cette hypertension, le cœur va ralentir (action du système nerveux parasympathique). De ce fait, le cerveau va être moins bien irrigué, et le déficit d'approvisionnement en dioxygène qui s'ensuit provoque la perte de conscience.

Comment l'éviter ?[modifier]

Pour l'éviter, il faut préparer le système circulatoire à cette variation de température, donc il faut :
Les risques sont plus grands si l'eau est froide ou suite à une exposition prolongée au soleil.

Signes précurseurs[modifier]

En cas de survenue d'un des signes suivants, il faut immédiatement sortir de l'eau et prévenir quelqu'un :

 

Thermorégulation

La thermorégulation est le mécanisme qui permet à un organisme de conserver une températurehoméothermes des poïkilothermes. Les poïkilothermes sont des organismes dont la température interne n'est pas constante. La thermorégulation se fait par la thermolyse (perte de chaleur) et la thermogenèse (production de chaleur). constante. Elle est le résultat de production et de déperdition de chaleur. On distingue les organismes

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Importance de la thermorégulation[modifier]

La vie est un phénomène complexe dont la base est un ensemble de réactions chimiques et de phénomènes physiques. Or, la température a une influence capitale sur les réactions chimiques (voir l'article Thermochimie) :
  • une réaction n'est possible que dans une gamme de température donnée ;
  • la cinétique chimique dépend très souvent de la température (loi d'Arrhenius) ;
  • lorsqu'une réaction est réversible, le point d'équilibre dépend de la température.
De nombreux phénomènes physiques dépendent également de la température, comme par exemple l'adsorption et la désorption, l'osmose, la notion de phase.
L'important est la température centrale : en effet, la température de l'enveloppe extérieure (peau et muscles superficiels) peut être très différente de la température du sang.

Hypothermie

L'hypothermie est une situation dans laquelle la température centrale d'un animal à sang chaud ne permet plus d'assurer correctement les fonctions vitales.
Chez les êtres humains, la température interne normale est de 37 °C ; la thermorégulation est une des fonctions permettant d'assurer le bon déroulement des réactions chimiques et biologiques nécessaires à la vie (homéostasie).
On parle d'hypothermie lorsque la température centrale est inférieure à 35 °C :
  • de 37 à 35 °C : normothermie ;
  • de 35 à 34 °C : hypothermie modérée ;
  • de 34 à 32 °C : hypothermie moyenne ;
  • de 32 à 25 °C : hypothermie grave ;
  • en dessous de 25 °C : hypothermie majeure.

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Causes[modifier]

L'hypothermie peut résulter d'une exposition prolongée à une ambiance froide, comme l'air extérieur en hiver ou un séjour prolongé dans une eau froide (naufrage), ou bien d'une dérégulation de l'organisme. En ambiance froide, l'hypothermie est une complication courante pour une personne victime d'un accident ou d'un malaise.
Elle peut être secondaire à une infection par certains types de germes.
Elle peut être causée par :
Selon l'InVS[1], on constate des cas d'hypothermie chez les sans abri tout au long de l'année en France, y compris pour des températures extérieures supérieures à 10 °C. Ces cas sont imputés à une pathologie chronique, essentiellement un alcoolisme chronique.

Symptômes et effets[modifier]

L'hypothermie se constate essentiellement par la mesure de la température centrale. Dans le cadre de l'urgence, on se contente de la mesure de la température auriculaire. La victime peut avoir une peau froide, mais une température interne correcte, l'hypothermie n'est alors pas encore installée mais est une évolution probable en ambiance froide.
  • 35 à 32 °C : frissons, vasoconstriction, baisse de la tension artérielle, respiration rapide (tachypnée), pouls rapide (tachycardie) ;
  • T° < 32 °C : troubles de conscience, hypertonie diffuse, pupilles contractées (myosis), ralentissement du cœur (bradycardie) ;
  • T° < 30 °C : coma, pupilles dilatées (mydriase), respiration lente (bradypnée), bradycardie, hypotension, « état de mort apparente » ;
En dessous de 28 °C il y a un risque d'arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire.
En cas d'exposition prolongée au gel, l'hypothermie peut être associée à des engelures.
SIGNES ECG : Allongement de PR, QRS et QTc, l'onde J d'Osborn Principal risque : trouble du rythme ventriculaire.

Combattre l'hypothermie[modifier]

Le risque principal est le transfert de sang périphérique, froid, vers l'intérieur du corps, qui provoquerait un abaissement supplémentaire de la température centrale. Ceci peut survenir si l'on fait faire des mouvements à la victime, si on la bouge sans précaution, ou si on tente de la réchauffer de manière active (frottement, contact avec un objet chaud) : cela active la circulation au niveau de la peau.
La lutte contre l'hypothermie se fait donc essentiellement par un réchauffement passif : la victime est mise dans une ambiance chaude et se réchauffe toute seule. En effet, si l'on apporte activement de la chaleur par l'extérieur, cela provoque des réactions néfastes :
  • injection du sang périphérique, encore froid, vers la partie centrale du corps, et donc un refroidissement de la température centrale ;
  • comme la peau est froide, le transfert de chaleur est plus important et peut provoquer des brûlures, et ce d'autant plus qu'en raison de l'anesthésie créée par le froid, la victime ne sent pas la douleur.
En extérieur, la victime est couverte en attendant l'arrivée des secours. Elle sera transférée avec prudence dans la cellule sanitaire chauffée du véhicule d'intervention. Si une personne a séjourné dans de l'eau froide, elle est déshabillée une fois en ambiance chaude (en ambiance froide, les vêtements, même mouillés, limitent les fuites de chaleur).
L'hypothermie, en ralentissant les réactions chimiques, ralentit également la dégradation des cellules en cas d'anoxie ; un arrêt cardio-ventilatoire a donc plus de chances d'être récupéré dans le cas d'une hypothermie grave, on ne déclare donc un échec des manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire qu'après une durée plus importante que dans le cas d'une victime normotherme. Il est toutefois difficile de distinguer une hypothermie grave d'un cadavre froid, sans espoir de réanimation.
Le réchauffement actif est effectué à l'hôpital, sous surveillance médicale, notamment :
  • par perfusion d'un soluté chauffé, par exemple les poches de soluté sont chauffées modérément dans un four (étuve, micro-onde) puis mises dans une couverture chauffante ;
  • par un lavage d'estomac avec un soluté tiède ;
  • par une inhalation d' oxygène réchauffé.

Prévention[modifier]

Pour prévenir l'hypothermie, il est vital de bien couvrir les organes vitaux (tel que le cœur et le cerveau), lors de températures basses. En effet, l'organisme, pour lutter contre l'hyporthermie, va monopoliser et affluer du sang dans le cœur et le cerveau. C'est pour cette raison que ce sont d'abord les extrémités des doigts et des pieds qui sont victimes de gelure, car le sang n'irrigue plus ces parties du corps, pour maintenir les organes vitaux à bonne température. Par conséquent, si les organes vitaux ne sont pas bien couverts, par une bonne veste pour le tronc et un bonnet sur la tête, par exemple, la déperdition de chaleur risque donc d'être très importante, car c'est là où se trouve la plus grande quantité de sang. Il ne sert donc pas à grand chose, d'avoir des gants sur les mains, si les organes vitaux ne sont pas bien maintenus au chaud.

Hypothermie provoquée[modifier]

Dans certains cas, la mise en hypothermie est volontaire et faite de manière contrôlée : le métabolisme de l'organisme (ou d'un organe particulier) est alors ralenti, permettant à ce dernier de mieux résister au manque d'oxygène.
Ce type de traitement est largement employé en chirurgie cardiaque (le terme utilisé est alors cardioplégie froide) : après installation d'une circulation extra-corporelle, le chirurgien refroidit le cœur ce qui permet son arrêt et l'intervention sur celui-ci. Le réchauffement de cet organe, en fin d'intervention, permet le plus souvent la reprise des battements cardiaques.
Ce traitement a également été proposé lors de certains comas avec anoxie du cerveau (par exemple dans les suites d'un arrêt cardio-circulatoire).

Hyperthermie

L'hyperthermie est l'élévation locale ou générale de la température du corps, au-dessus de la valeur normale normale (37 à 37,5 °C chez l'humain), ou bien c'est l'élévation de la température corporelle centrale par accumulation d'une chaleur issue de l'environnement du sujet. Cette hyperthermie peut résulter :
  • d'une exposition à la chaleur du soleil, c'est l' « insolation » ;
  • d'une exposition à la chaleur ambiante (canicule, ambiance industrielle, incendie), c'est le « coup de chaleur classique » ;
  • d'un effort intense avec une mauvaise évacuation de la chaleur (à cause d'une ambiance trop chaude et humide ou de vêtements trop isolants) : c'est le « coup de chaleur d'exercice » ou d' « effort ».
À noter la différence entre fièvre et hyperthermie : la fièvre est issue d'un dérèglement du « thermostat » central (l'élévation de la température corporelle est produite par le corps), alors que l'hyperthermie résulte de l'accumulation de chaleur exogène (issue de l'environnement et non pas produite par le corps). Bien que les deux mots soient souvent pris comme synonymes, utiliser hyperthermie au lieu de fièvre est impropre.
Chez l'être humain, il y a risque de décès au-delà de 41,5 °C (complications cérébrales irréversibles).

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Traitement[modifier]

Traitement du coup de chaleur (classique ou d'effort) :
  • Surveillance de la température (monitoring)
  • Refroidissement du malade (déshabiller, appliquer des linges froids et humides, lavage gastrique froid en milieu spécialisé, ventilation de l'air, attention on conseille aujourd'hui de ne plus donner de bain aux enfants présentant une hyperthermie, le risque de choc thermique étant trop important.)
  • Aucun médicament n'est efficace dans le traitement du coup de chaleur (salicylés, paracétamol...)
  • Mesures d'hydratation (+++) et de remplissage (en milieu spécialisé).
  • Lorsque le patient est découvert en phase comateuse, l'utilisation de curare (par des spécialistes) tel que la succinylcholine (suxamethonium) pour une induction en séquence rapide devra se faire avec une extrême prudence (voire exclue) en présence d'une hyperkaliémie.

Hyperthermie et fécondité masculine[modifier]

L'hyperthermie testiculaire ou scrotale est associée à une altération de la spermatogenèse. Chez l'homme, la valeur moyenne de la température testiculaire se situe entre 33 °C et 34 °C. Certaines situations entraînant une élévation thermique du testicule pourraient être responsables d'une infécondité masculine telles qu'une fièvre prolongée, le port de pantalons serrés, une varicocèle ou une cryptorchidie[1].

 

Homéostasie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec hémostase.
Initialement élaborée et définie par Claude Bernard, l'homéostasie (du grec ὅμοιος, homoios, « similaire » et ἵστημι, histēmi, « immobile ») est la capacité que peut avoir un système quelconque (ouvert ou fermé) à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures. Selon Walter Bradford Cannon, « l’homéostasie est l’équilibre dynamique qui nous maintient en vie. » L'homéostasie est la maintenance de l'ensemble des paramètres physico-chimiques de l'organisme qui doivent rester relativement constants (glycémie, température, taux de sel dans le sang, etc.). D'ailleurs, la fixité du milieu intérieur est la condition d'une vie libre et indépendante : c'est-à-dire que nous ne devons pas trop nous préoccuper de l'environnement pour évoluer.
La notion est apparue en biologie, relativement à l'équilibre chimique des organismes vivants, mais s'est révélée utile à la définition de toutes formes d'organismes en sociologie, en politique et plus généralement dans les sciences des systèmes. Elle était abondamment utilisée par William Ross Ashby, l'un des pères de la cybernétique qui en a fait une démonstration purement expérimentale par la construction d'un appareil qu'il appelle homéostat. Cet appareil permet une démonstration d'équilibrage permanent entre quatre composantes représentées par des plaquettes mobiles dans des bains acidulés que des impulsions électriques contradictoires administrées volontairement par un expérimentateur font varier de positions sans pouvoir empêcher la machine de les ramener à une position centrale d'équilibrage au sein des éléments. La démonstration de cet appareil se trouve dans le film la Cybernétique de Jean-Marie Piquint. C'est une réalisation des années cinquante qui utilise une technique électro-mécanique. Une version électronique de cet appareil a été réalisée en 1990 et améliorée en 2002 par un chercheur français.

Usages[modifier]

Si la compréhension du concept d'homéostasie est facile, la détermination des mécanismes cybernétiques impliqués est plus difficile tant ceux-ci sont interdépendants les uns des autres.

Exemples[modifier]

Pour les animaux homéothermes (appelés aujourd'hui préférentiellement endothermes), un des paramètres principaux est la régulation de la composition du sang et de ses paramètres dynamiques (mécanique des fluides), pour éviter les déficits ou les excès, notamment :
Cette régulation se fait entre autres par
  • le rythme cardiaque et le rythme ventilatoire, qui régulent la diffusion du dioxygène, des ions, des nutriments... à travers le corps ;
  • l'ouverture ou la fermeture des vaisseaux sanguins (vasodilatation, vasoconstriction), qui fait varier la pression artérielle et influe sur les pertes de chaleur ;
  • la miction, l'élimination par les urines des excès (en eau, en ions) ;
  • la sudation, élimination par la sueur des excès et abaissement de la température par évaporation ;
  • la contraction musculaire, qui produit de la chaleur (seule 15 à 25 % de l'énergie produite sert au mouvement, les 75 à 85 % restants sont dégagés sous forme de chaleur) ;
  • la faim et la soif, qui poussent à boire et à manger et donc permettent des apports pour combler les déficits. L'intégration de tels paramètres dont on sait qu'ils sont très sensibles à des facteurs psychologiques, incline à élargir la notion d'homéostasie pour y inclure par exemple le maintien d'un poids corporel stable. La pathologie de cette stabilité invite à envisager la notion de "degrés" dans l'homéostasie. Cette notion concernera dès lors aussi bien l'humeur (via la stabilité homéostatique des neuromédiateurs) que tous les autres paramètres évoqués (stabilité de la régulation de la tension artérielle, du pouls, du rythme respiratoire, etc).

Plaie

 

Plaie grave ou simple ?[modifier]

En premiers secours, on distingue les plaies simples, qui nécessitent un simple nettoyage ou une désinfection (voir l'article bobologie), et les plaies graves qui nécessitent un avis médical. Mais une plaie grave au sens premiers secours ne l'est pas forcément au sens médical. Par exemple, une plaie par outil est considérée comme grave en premiers secours car il faut en évaluer l'emplacement, la profondeur, les éventuelles répercussions, et ceci doit être fait par un médecin qui jugera lui si la plaie est effectivement grave ou bénigne ;
prenons l'exemple d'une plaie par couteau à un doigt, elle sera bénigne si seule la chair est touchée, mais si un tendon est touché ou sectionné, cela nécessitera de la chirurgie au risque de perdre l'usage du doigt ; un écart d'un millimètre sur la position de la plaie peut faire la différence.
Les services d'aide médicale d'urgence peuvent donner des consignes utiles sur la conduite à tenir (se rendre chez le médecin généraliste, se rendre aux urgences de l'hôpital ou bien attendre des secours). Il ne faut pas hésiter à contacter les services d'urgence en cas de doute.
En premiers secours, une plaie simple est une petite effraction cutanée (petite coupure ou éraflure) superficielle et saignant peu, et qui n'est pas située près de l'œil ou d'un orifice naturel. On parle de plaie grave dès lors qu'un des éléments suivant survient :

 

Conduite à tenir en cas de plaie grave

Comme pour tout accident, il convient de protéger : supprimer la source du danger, ou bien aider la victime à se soustraire du danger, éventuellement par un dégagement d'urgence si la victime est impotente et que le danger est vital, réel et immédiat.
Il convient ensuite de faire le bilan vital de la victime : une plaie peut être très impressionnante, mais la priorité va à la survie de la victime, donc à
Ces cas de détresse vitale implique une alerte rapide et précise des secours.
Hors détresse vitale (la victime parle, ouvre les yeux, et ne présente pas de saignement abondant), il faut éviter que la victime ne bouge et la laisser dans la position ou elle se sent le mieux :
tout mouvement risquerait de provoquer une aggravation de la plaie, éventuellement la survenue d'une hémorragie, ainsi que des douleurs.
Il faut examiner la victime pour vérifier qu'elle ne présente pas d'autre traumatisme caché, qui pourraient être plus graves que la plaie visible :
  • on lui demande où elle à mal ;
  • on lui demande de bouger les doigts, les poignets, de plier les coudes, de bouger les orteils, les chevilles, les jambes ; une douleur ou une difficulté à bouger indique un traumatisme ;
  • on observe les vêtements pour détecter une éventuelle tache de sang.
Puis, on observe la plaie, on note ses caractéristiques (voir la section Plaie grave ou simple ? ci-dessus), et on transmet les éléments observés à un médecin (par exemple par téléphone, par exemple le Samu) afin que celui-ci évalue si la personne peut venir d'elle-même se faire soigner ou s'il convient d'envoyer des secours.
Si la désinfection est recommandée sur une plaie simple, elle est déconseillée sur une plaie grave :
  • si le produit est colorant, il peut gêner l'examen de la plaie ;
  • il peut y avoir des incompatibilités avec les produits qui seront utilisés par le médecin.
On ne désinfectera que sur avis médical, ou s'il n'est pas possible de voir rapidement un médecin (par exemple région isolée).

 Les plaies simples

http://www.sauveteur-secouriste.com/cariboost_files/fiches_20pratiques_20secourisme_plaie.pdf

PLS  POSITION LATÉRALE SÉCURITÉ

La position latérale de sécurité (ou PLS) est un geste de premiers secours à pratiquer systématiquement lorsque l'on est en présence d'une personne inconsciente, qui respire normalement et qui est décubitus dorsal (couchée sur le dos).
Cette technique sert à maintenir la liberté des voies aériennes supérieures, c'est-à-dire le passage de l'air jusqu'aux poumons. En effet, le risque majeur est que la personne s'étouffe par la fermeture de l'épiglotte (clapet qui empêche normalement les aliments de pénétrer dans les poumons) et le contenu de l'estomac (qui se vide lentement, puisque le muscle qui le ferme n'a plus de tonus). Pour ce faire, on place la victime sur le côté, en chien de fusil, en maintenant sa tête en bascule, la bouche dirigée vers le bas ; en langage médical, on parle parfois de décubitus latéral pour signifier que le corps est horizontal et tourné sur le côté.
Cette technique n'est pas une fin en soi mais s'inscrit dans une démarche de premiers secours :
  1. protection
  2. bilan
  3. mise en PLS
  4. alerte aux secours publics
  5. surveillance

 

Techniques pour tourner en PLS

 

Sauveteur isolé[modifier]

Il existe plusieurs techniques de retournement. Le technique proposée ci-après a été recommandée par l'European ressuscitation council (ERC) en 2000 et adoptée par les pays de l'Union européenne (en 2001 en France) , et permet de maintenir les cervicales (vertèbres les plus fragiles, présentant le risque vital le plus important et les plus probablement touchées en cas de traumatisme crânien).
Après avoir vérifié que la victime est inconsciente et respire (existence de mouvements ventilatoires) et libéré les voies aériennes (dégrafer cravate, col, ceinture, premier bouton du pantalon, inspection visuelle de la bouche pour retirer les éventuels corps étrangers), le sauveteur retire les lunettes si la victime en a et aligne les jambes dans l'axe du corps.
Puis, il se place sur le côté gauche de la victime au niveau du torse, et place le bras qui est du côté du retournement à angle droit en le faisant glisser paume vers le haut. Le coude est plié afin de faire un angle droit; en raison de l'anatomie, le poignet est naturellement au-dessus du sol et la main pend légèrement.
Le sauveteur saisit ensuite le poignet opposé et place le dos de la main contre la joue qui est du côté du retournement; ainsi, la main fera un coussin pour la tête, et le bras constitue un triangle rigide qui servira à relayer la rotation et de béquille en position finale. Le sauveteur plaque ensuite sa main contre la paume de la main de la victime; il soutient ainsi la tête durant le retournement et évite la mobilisation des cervicales.
Avec la main libre (celle côté des pieds), le sauveteur saisit le creux poplité (arrière du genou) de la jambe opposée en passant par-dessus le genou. Il lève le genou; la jambe forme ainsi un triangle.
Le sauveteur se recule alors pour laisser la place au retournement, puis fait pivoter la victime lentement et régulièrement en se servant de la cuisse comme levier.
Une fois la victime en position stable, la main qui tenait le genou se place au coude afin de maintenir le bras tandis que le sauveteur retire sa main de dessous la tête de la victime. La cuisse qui sert de béquille est placée à angle droit par rapport au corps. Il lui ouvre la bouche pour favoriser les écoulements.
La victime est protégée des intempéries, par exemple couverte avec un vêtement ou une couverture (sauf les parties présentant un traumatisme évident), puis le sauveteur prévient ou fait prévenir les secours.
En attendant les secours, il vérifie régulièrement (toutes les minutes) que la victime continue de respirer : il se place face à elle, regarde son visage, et place sa main sur l'abdomen pour percevoir les mouvements respiratoires.

Technique à deux ou trois secouristes[modifier]

Manœuvre exécutée par trois secouristes Au commandement de « Attention pour tourner… Tourner ! », les secouristes tournent le patient au même rythme de façon à assurer l'alignement de la colonne vertébrale.
Méthode alternative pour tourner la victime Remarquez les bras entre-croisées des sauveteurs.
Lorsque deux ou trois personnes sont disponibles et lorsque l'on suppose un traumatisme du rachis, on utilise les deux ou trois secouristes pour le retournement, ce qui permet de maintenir l'axe tête-cou-tronc droit et sans torsion. Le secouriste le plus expérimenté (le chef) se met à la tête de la victime et la maintient entre ses mains. Il peut utiliser une prise latéro-latérale ou bien une prise occipito-mentonnière ; dans ce dernier cas, la main qui maintient le menton est celle qui est du côté du retournement, et la paume se place contre la joue. Il servira de coordinateur pour la manœuvre.

Méthode française entre 1991 et 2007[modifier]

Le second secouriste maintient les hanche pendant que le troisième aligne les jambes. le bras du côté du retournement est écarté du corps en le faisant glisser sur le sol paume vers le haut, jusqu'à faire un angle légèrement supérieur à l'angle droit. On pose un coussin, parfois appelé « billot » (couverture ou vêtement plié), à côté de la tête de la victime, du côté du retournement ; l'épaisseur de ce coussin doit être la moitié de la distance entre le cou et l'épaule de la victime. Puis, deux solutions sont possibles :
  • les deux autres secouristes se disposent sur le côté du patient, le plus fort des deux au torse, le second aux jambes ; ces deux secouristes croisent leurs mains (voir figure) afin d'assurer une uniformité optimale de la poussée, et ainsi un maintien de la colonne vertébrale dans son alignement ;
    — ou bien —
  • un secouriste se place au niveau du torse, côté du retournement ; avec la main qui est du côté de la tête, il saisit l'épaule opposée et fait passer le bras opposé de la victime sur son bras ; il met son autre bras sur la hanche opposée ; l'autre secouriste se place aux pieds de la victime, en regardant la tête, et saisit les chevilles.
Le chef demande « Équipiers êtes-vous prêts ? » ; les équipiers doivent répondre « Prêt(e) », l'équipier présent aux pieds parlant en premier, suivi par celui se trouvant au niveau du tronc. Le chef ordonne alors : « Attention pour tourner… Tourner ! » ; de manière synchrone, les secouristes tournent la victime d'un bloc, sans torsion, jusqu'à une position semi-ventrale (environ 45° avec le sol). La tête repose alors sur le coussin.
Le secouriste aux jambes lâche prise et vient placer la jambe du dessus à angle droit, en fléchissant la cuisse. Si la victime doit être relevée, il place le pied dans le creux poplité (arrière du genou) de la jambe au sol. Ce même secouriste saisit ensuit le bras de la victime pour le placer coude au sol, poignet sur le bras au sol. À ce moment-là, la victime est stabilisée, et le secouriste au torse peut lâcher prise délicatement, en s'assurant que la victime ne bouge pas.
Le cas échéant, un secouriste vient maintenir la tête de la victime pour que le chef puisse se enlever la main placée sous la tête ; sinon, le chef peut garder cette prise en prévision du relevage.
La victime est couverte, et une secouriste se place face à la victime pour surveiller son visage, et met une main sur l'abdomen afin de sentir la persistance des mouvement respiratoires et détecter un éventuelle arrêt respiratoire.

Méthode française version 2007[modifier]

La mise en PLS a été modifiée afin de s'approcher de la méthode à une personne. Après la pose du collier cervical, Le second secouriste prend l'avant-bras de la victime opposé au côté du retournement, et pose le dos de la main contre l'oreille du côté du retournement ; cette main est maintenue par la main du chef, paume contre paume. Puis, le second secouriste met en place le bras du côté du retournement (bras à angle droit du corps, coude plié à angle droit, paume vers le haut), et saisit l'épaule et la hanche du côté opposé au retournement.
Le chef ordonne alors : « Attention pour tourner… Tourner ! » ; le second secouriste fait rouler la victime en tirant sur l'épaule et la hanche tandis que le chef accompagne la tête. Une fois la victime sur le côté, le second secouriste saisit le membre inférieur situé en haut, et fléchit la cuisse et le genou à angle droit. Puis, il place un coussin sous la main du chef qui soutient la tête, et va ouvrir la bouche si nécessaire.
En cas de victime obèse, le second secouriste peut se servir de la jambe comme levier, comme pour la PLS à un sauveteur.

Cas particuliers[modifier]

Femme enceinte[modifier]

Une femme enceinte doit toujours être allongée sur le côté gauche, de façon à éviter le risque d'un écrasement de la veine cave inférieure par le fœtus, ce qui peut entraîner la mort de la patiente. Un moyen mnémotechnique est de se dire que la femme est maladroite ("mal à droite") et donc il faut la mettre à gauche.

Victime souple[modifier]

Dans le cas d'une victime souple, lors de la mise sur le côté par un sauveteur seul, la victime ne tournera pas complètement et le tronc risque de la refaire basculer sur le dos. Pour éviter ceci, il suffit que le sauveteur cale le genou de la victime avec son genou. Il garde ainsi sa main libre pour finir de positionner la victime en PLS.

Victime casquée[modifier]

Le retrait du casque est une opération délicate qui ne doit être effectuée que par un secouriste formé. Si c'est le cas, alors le casque est retiré avant la mise en PLS. Sinon, la victime peut être tournée en PLS avec son casque. Le constat de l'arrêt de la respiration impose de retirer le casque pour pouvoir effectuer une réanimation cardio-pulmonaire efficace. On enlève le casque uniquement en cas d'urgence. La règle de base est de ne pas retirer le casque d'une victime. En effet, la mobilisation de la tête entrainée par le retrait du casque risque d'aggraver une éventuelle lésion, notamment au niveau des vertèbres cervicales.

Victime assise dans un véhicule[modifier]

Une victime assise n'est pas allongée sur le dos, le problème de l'encombrement des voies aérienne ne se pose donc pas de la même manière. Dans ce cas-là, on laisse la victime assise dans le véhicule, et on la redresse délicatement sur son siège : le secouriste place une main sous le menton et l'autre derrière la nuque (prise occipito-mentonnière), et ramène la tête en position neutre, dans l'axe du tronc, en exerçant une légère traction ; il garde cette position jusqu'à l'arrivée des secours.
En équipe, dans le cas d'une victime située à l'avant, un secouriste s'assied sur le siège arrière et maintient la tête par une prise latéro-latérale, en appuyant ses avant-bras sur le dossier du siège.

Victime à plat ventre[modifier]

Dans les textes français entre 2001 et 2007, on considérait qu'une victime à plat ventre ne nécessitait pas de mise en PLS. En effet, la position « sur le ventre » assure de maintenir la liberté des voies aériennes supérieures, il fallait donc juste s'assurer que la victime respirait bien.
En 2007, la procédure à changé : une victime inconsciente et allongée sur le ventre doit être tournée sur le dos afin de pouvoir contrôler sa respiration ; puis, le cas échéant, elle est mise en PLS.

Surveillance[modifier]

La surveillance de la victime consiste à :
  1. Contrôler l'évolution des fonctions vitales de la victime : stimuler régulièrement la victime pour détecter une reprise de la conscience, contrôler la respiration pour détecter un arrêt respiratoire
  2. Constater visuellement les signes d'évolution de l'état de la victime : sueur, pâleur, etc.
  3. Signaler aux secours l'évolution de l'état de la victime : dès que l'état de la victime évolue, il est impératif de le signaler aux services de secours : cela peut modifier leur réponse (e.g. : l'envoi d'une simple équipe de secours peut être suivi d'un envoi d'équipe médicalisée dans le cas où une victime inconsciente fait un arrêt respiratoire)
  4. Parler et rassurer la victime : même si elle ne parle pas, elle peut entendre la voix du sauveteur. Le plus simple étant d'expliquer les gestes en cours.
Une personne qui reprend conscience doit être impérativement surveillée jusqu'à ce que la victime soit prise en charge par des secours spécialisés.
De plus, devant une victime dont l'état de conscience change à plusieurs reprises (conscient => inconscient => conscient), il est indispensable de noter les heures précises des changements d'états. On parle alors d'intervalles libres.

PLS et traumatismes[modifier]

Le fait de mettre une personne en PLS implique une mobilisation des membres et du dos, qui peut aggraver un éventuel traumatisme (par exemple aggraver une fracture). Il faut bien mettre en balance deux choses :
  • on est sûr que la victime est inconsciente, et cette inconsciente va déboucher dans un délais court vers un étouffement par la chute de la langue et de l'épiglotte, et par l'invasion des poumons par le contenu de l'estomac (le contenu de l'estomac est acide et va endommager une partie des poumons, syndrome de Mendelson) ;
  • la victime a peut-être un traumatisme, qui sera peut-être aggravé par la mise en PLS ; on pense notamment aux risque de paralysie ou de décès en cas de traumatisme de la colonne vertébrale, mais aussi d'une possible hémorragie interne provoquée par le mouvement d'une fracture.
La position des autorités médicale en France est claire : le risque de décès d'une personne inconsciente prime devant l'éventuelle aggravation d'un éventuel traumatisme, donc toute personne inconsciente, qui respire normalement et qui est trouvée plat-dos sera tournée en PLS en attendant les secours. Par ailleurs, la méthode de retournement a été étudiée pour minimiser les risques d'aggravation. Le guide de l'ERC précise d'ailleurs :
« Finalement, il convient de souligner qu'en dépit d'éventuels problèmes durant l'entraînement et la mise en œuvre, il est absolument certain que la mise en position latérale de sécurité d'une victime inconsciente et qui respire peut lui sauver la vie. » (traduction libre de (en) Finally, it must be emphasized that in spite of possible problems during training and in use, it remains above doubt that placing the unconscious, breathing victim into the recovery position can be life saving.)
D'autres pays peuvent avoir une autre démarche ; on est dans le cadre d'un débat d'experts qui échappe aux sauveteurs, il est probable qu'il n'y ait pas de solution miracle, il convient donc de se conformer aux habitudes et à la législation de chaque pays.

 

http://www.sauveteur-secouriste.com/crbst_11.html 

ÉTOUFFEMENT 

MANŒUVRE DE HEIMLICH

Méthode de Heimlich

La méthode de Heimlich est une méthode de désobstruction des voies respiratoires sur l'adulte et l'enfant de plus d'un an. Elle a été inventée par Henry J. Heimlich en 1974
La méthode d'Heimlich sert à déloger un objet coincé dans la gorge et qui empêche une personne de respirer. Elle est totalement inefficace si l'air passe, notamment si la personne tousse. Elle est même dans ce cas dangereuse, risquant de mobiliser le corps étranger et de le rendre obstructif, provoquant de ce fait l'asphyxie redoutée. Elle doit donc être réalisée impérativement et exclusivement si un corps étranger inhalé met la victime en état d'asphyxie, c'est-à-dire que la circulation de l'air est totalement interrompue, et qu'elle ne peut plus tousser — aucun son ne doit sortir de la bouche de la victime.
La personne doit être debout ou assise.
La méthode consiste à comprimer les poumons par le bas, la surpression ainsi créée déloge l'objet coincé. Pour cela, on se place derrière la victime, un pied entre les 2 pieds de la victime.
On met un poing fermé dos vers le haut dans le creux de l'estomac, au-dessus du nombril et sous les côtes. On place l'autre main par-dessus le poing, et on écarte bien les avant-bras. Puis, on exerce des tractions violentes vers soi et vers le haut, afin de pousser les viscères sous les poumons (mouvements en « J »).
Si l'on ne peut pas appuyer sur le ventre (par exemple sur une femme enceinte ou une personne obèse), alors on se met dans la même position que pour la méthode d'Heimlich (derrière la victime, dos de la victime plaqué sur le torse du sauveteur), mais on place les mains sur le milieu du sternum et on applique des compressions thoraciques.
Sur un enfant de plus d'un an, on pratiquera cette méthode avec précaution. Sur un nourrisson, on utilisera la méthode de Mofenson.
La manœuvre de Heimlich peut être pratiquée par la victime elle-même si elle se trouve seule, avec une efficacité moindre. Le déroulement est identique, il consiste à placer son poing dans le creux de l'estomac et à l'empaumer de l'autre main, puis à réaliser des pressions vers l'arrière et en haut.

Mécanisme[modifier]

La manœuvre de Heimlich reproduit par un intervenant extérieur le mécanisme de la toux.
La toux consiste à bloquer la circulation de l'air dans les voies aériennes par fermeture volontaire de la glotte, puis à augmenter la pression intra-thoracique par contraction des muscles respiratoires. Il s'ensuit un relâchement brutal de l'obstruction, qui permet une expulsion de l'air à haute vitesse, entrainant avec lui les éléments éventuellement présents dans les voies aériennes.
Dans la manœuvre de Heimlich, l'obstruction des voies aériennes est la conséquence du corps étranger. La pression brutale du secouriste est appliquée sur les organes intra-abdominaux, qui la transmettent à l'étage thoracique par l'intermédiaire du diaphragme, ce qui augmente la pression de l'air dans les voies aériennes. Quand cette pression est suffisamment élevée, elle déploie une énergie supérieure aux forces de frottement qui maintiennent l'obstacle en place dans le conduit, permettant sa mobilisation et idéalement son expulsion.

Victime allongée[modifier]

La méthode de Heimlich n'est plus utilisée sur une victime allongée. Dans le cas d'une personne trouvée allongée et qui ne respire pas, ce qui est le cas d'une personne allongée qui s'est étouffée, le geste approprié est la réanimation cardio-pulmonaire. Les compressions thoraciques qui en font partie ont un effet similaire à la méthode de Heimlich.


 

 

http://www.sauveteur-secouriste.com/crbst_6.html

MALAISE

http://www.sauveteur-secouriste.com/crbst_4.html

TRAUMATISME

http://www.sauveteur-secouriste.com/crbst_16.html